218 PAGES
ÉDITIONS JCL
AOÛT 2007
Le clavardage était pour moi le moyen idéal de communiquer, bien à l’abri derrière mon écran, jouant à être celle que je voulais être. L’ordinaire Sarah devenait alors la flamboyante Bianca, l’artiste, la séductrice. Un soir, j’ai même osé être Bianca, glissant ce prénom d’emprunt à l’oreille d’un beau gars dans un bar. C’est là que tout a commencé.
Au début, ce n’était qu’un jeu. Bianca était un rôle, un accessoire de ma penderie, comme la robe rouge passion que j’enfilais à l’occasion. Le jeu est devenu plus sérieux et Bianca, mon pendant sexuel. Il y a eu aussi Florence, celle qui me gardait les pieds sur terre, qui m’aura aidée à reprendre le contrôle de ma partie raisonnable.
Mais à trop vouloir esquiver ceux qui m’aimaient, à laisser toute la place à celles que je n’étais pas, le danger était là, bien tapi et prêt à me dévorer vivante…
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COMMENTAIRE:
ÉDITIONS JCL
AOÛT 2007
Le clavardage était pour moi le moyen idéal de communiquer, bien à l’abri derrière mon écran, jouant à être celle que je voulais être. L’ordinaire Sarah devenait alors la flamboyante Bianca, l’artiste, la séductrice. Un soir, j’ai même osé être Bianca, glissant ce prénom d’emprunt à l’oreille d’un beau gars dans un bar. C’est là que tout a commencé.
Au début, ce n’était qu’un jeu. Bianca était un rôle, un accessoire de ma penderie, comme la robe rouge passion que j’enfilais à l’occasion. Le jeu est devenu plus sérieux et Bianca, mon pendant sexuel. Il y a eu aussi Florence, celle qui me gardait les pieds sur terre, qui m’aura aidée à reprendre le contrôle de ma partie raisonnable.
Mais à trop vouloir esquiver ceux qui m’aimaient, à laisser toute la place à celles que je n’étais pas, le danger était là, bien tapi et prêt à me dévorer vivante…
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COMMENTAIRE:
Sarah, 19 ans, étudiante à l’Université en littérature, son seul désire, être aimée. N’y parvenant pas, n’acceptant pas l’amour qu’on peut lui donner, elle se met à jouer innocemment.
Histoire bien structurée, style d’écriture simple et directe, c’est à pied joint que je me suis lancée dans la lecture du premier roman de Émilie C. Lévesque « La danse de l’esquive ». S’il lui a fallu plus de 10 ans pour l’écriture, il m’en a fallu que 4 jours pour le lire (en ce qu me concerne c’est un record). Ce roman qui compte tout juste 218 pages est une pure merveille.
Probablement parce que je m’intéresse à la psychologie, j’ai aimé entrée dans la distorsion des pensées et des envies de Sarah. Une lutte sans merci entre Bianca et Florence. L’histoire de Sarah nous fait entrer dans un sujet qui n’est pas souvent devancé.
Petite interrogation : Souffrait-elle de personnalités multiples ou s’est-elle fait trop avoir dans son propre jeu? J’en cherche encore la réponse.
Une belle réussite et j’ai tout simplement adoré.
Les seuls points négatifs que j’ai à faire : trop court et j’aurais aimé suivre un peu plus loin sa relation avec ses parents un peu plus développée.
« Cette histoire n’est pas mon histoire, elle n’est celle d’aucun d’entre vous, mais elle est celle de tout le monde. »*
Extrait des remerciements de l’auteure.
Histoire bien structurée, style d’écriture simple et directe, c’est à pied joint que je me suis lancée dans la lecture du premier roman de Émilie C. Lévesque « La danse de l’esquive ». S’il lui a fallu plus de 10 ans pour l’écriture, il m’en a fallu que 4 jours pour le lire (en ce qu me concerne c’est un record). Ce roman qui compte tout juste 218 pages est une pure merveille.
Probablement parce que je m’intéresse à la psychologie, j’ai aimé entrée dans la distorsion des pensées et des envies de Sarah. Une lutte sans merci entre Bianca et Florence. L’histoire de Sarah nous fait entrer dans un sujet qui n’est pas souvent devancé.
Petite interrogation : Souffrait-elle de personnalités multiples ou s’est-elle fait trop avoir dans son propre jeu? J’en cherche encore la réponse.
Une belle réussite et j’ai tout simplement adoré.
Les seuls points négatifs que j’ai à faire : trop court et j’aurais aimé suivre un peu plus loin sa relation avec ses parents un peu plus développée.
« Cette histoire n’est pas mon histoire, elle n’est celle d’aucun d’entre vous, mais elle est celle de tout le monde. »*
Extrait des remerciements de l’auteure.
4 commentaires:
Bonjour Mallory,
D'abord, merci pour ta critique. Je suis enchantée de voir que tu as autant aimé la lecture de mon livre.
J'essayerai de faire le second plus long. :-)
La relation avec les parents... elle n'était pas importante. Probablement aussi que je craignais à ce moment (premier roman) d'avoir l'air de régler mes comptes avec ma famille ;-)
Mon roman, c'est un cas de personnalités multiples provoqué consciemment. C'était un jeu... dont elle a perdu le contrôle.
Au plaisir de te rencontrer dans un salon du livre ou autre. Je me ferai un plaisir de dédicacer ton livre!
Mallory, depuis que tu parles de ce livre que j'ai hâte de voir ce que tu vas en dire au final! Je crois que je vais me laisser tenter; j'ai longuement hésité au Salon du Livre cette année!
Le sujet a l'air intéressant et différent. Et normalement, j'aime bien les trucs qui sortent de l'ordinaire! Et hop, sur ma liste! :)
Je copie ton message sur mon blog... si ça te dérange, dis le moi.
Salut!!! Juste pour te souhaiter la bienvenue sur la blogosphère, en espérant que tui t'y plaise
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